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Pauline Demoulin
17 mars 2021

On entend souvent parler du problème du « Burn out » dans les grandes entreprises mais on parle peu de ce même souci qui peut parfois toucher les travailleurs indépendants. Une situation qui peut avoir des conséquences graves, il est donc important de tout mettre en oeuvre pour ne jamais la vivre.

Le burn-out, qu’est-ce que c’est ?

Le burn-out, c’est un épuisement professionnel qui touche les personnes tant sur le plan
physique que moral. C’est un processus difficile à appréhender et insidieux, qui va consumer la
personne de l’intérieur, petit à petit, et souvent sans qu’elle ou son entourage ne s’en
aperçoivent… jusqu’au jour où elle va atteindre le point de non-retour, et craquer.
Dans nos sociétés modernes, où le travail est de plus en plus érigé comme un facteur de
réalisation personnelle déterminant, cette pathologie touche de plus en plus d’actifs.

Quels sont les symptômes du burn-out ?

Quand le travail devient source de souffrance, cela se traduit par des symptômes assez variés. Que
l’on peut remarquer au travail, mais également à la maison :

  • Une grande fatigue physique, due à des difficultés d’endormissement, des insomnies, des
    cauchemars, un sommeil de piètre qualité et tout sauf réparateur.
  • Un stress très important, qui peut se manifester par une hausse de la tension, des maux de
    tête, des douleurs dorsales, des problèmes de peau, des troubles digestifs…
  • Une émotivité exacerbée, due en partie à la fatigue nerveuse. Ainsi, une personne en proie
    à un burn-out va devenir irritable, s’énerver ou pleurer facilement, et avoir des réactions
    disproportionnées à la moindre contrariété.
  • Des comportements addictifs (café, drogue, boissons énergisantes, médicaments…)
    peuvent également survenir soit pour aider la personne à faire front, soit pour l’aider à
    combattre son stress.
  • Une perte de plaisir flagrante au travail : bien que l’individu ait toujours adoré son métier
    et qu’il continue à être engagé professionnellement, son travail ne lui apporte plus aucune
    source de joie.
  • Une dévalorisation de son propre travail, un doute quant à ses compétences qui
    entraînent la personne dans une spirale négative : elle se sent nulle, à la traîne, alors elle
    essaie de travailler plus… mais en raison de sa fatigue, les résultats ne sont pas au rendez-
    vous. Du coup, elle doute encore plus.
  • Un isolement encore plus profond même avec les proches. Comme la personne n’a
    plus confiance en elle et en ses capacités, elle cherche à fuir le regard des autres pour se
    protéger.

Les principales cibles du burn-out

Ce sont des personnes trop perfectionnistes !
Pour ces personnes, seul un travail impeccable est un travail bien fait. Ce n’est pas une mauvaise chose en soit mais du coup elles vont avoir tendance à s’imposer des objectifs irréalisables.
De plus, elles ont du mal à déléguer et s’impose donc une surcharge de travail qui pourrait être évitée.

Ce sont des personnes trop engagées !
Ce sont également des individus tellement engagés dans leur travail qu’ils empiètent souvent
sur leur vie personnelle. Ils ne comptent pas leurs heures et sont persuadées que plus ils travailleront, plus ils gagneront. Dans les faits, ce n’est pas tout à fait vrai car l’épanouissement personnel et une vie de famille harmonieuse permettent d’être par la suite plus productif.

Ce sont des « bons petits soldats »
Peur ces travailleurs, le client est plus qu’un Roi, c’est presque un Dieu à qui il ne peut rien refuser. Ils ne sont jamais malades, ils ne connaissent pas le mot « non », ils sont joignables 24 heures sur 24 et ils ne comptent ni leur temps ni leur énergie dès qu’il s’agit satisfaire leur client.

4 astuces pour vous prévenir du burn out

Vous l’aurez compris, si vous avez un peu trop la tête dans le guidon et que vous ne comptez plus vos heures, c’est qu’il y a un souci et que le burn out vous guette. Pas de panique, il existe quelques solutions simples et très efficaces pour éviter d’en arriver là.

Apprendre à dire non !

Au travail, pour prouver notre valeur, on a tendance à toujours vouloir en faire plus. Mais en réalité, à trop se disperser, on finit par perdre en efficacité, et on prend le risque de se surcharger de travail.

Pour éviter ça, il est important de savoir dire non… intelligemment : en précisant qu’en ce moment, on a déjà 3 projets en cours, et qu’en en acceptant un 4ème, on ne pourra pas présenter quelque chose de pertinent.

Ce n’est pas une chose évidente à faire surtout quand on travaille à son compte et qu’on a l’impression qu’on ne peut pas refuser de contrat ou de mission.

Se fixer des objectifs atteignables !

Parce qu’en multipliant les projets trop ambitieux, on risque d’avoir le sentiment de ne pas avancer, d’échouer… ce qui peut engendrer de la frustration, du découragement, ou de l’épuisement. La bonne attitude : dès qu’on a l’impression qu’un objectif est hors de notre portée, on en parle avec son client et on trouve un compromis.

Respecter des priorités. 

C’est bien connu : qui trop embrasse mal étreint ! Pour gagner en efficacité, rien de tel que de prioriser ses missions. Parce que même si elles doivent toutes être réalisées, elles n’ont pas toutes la même importance ni le même degré d’urgence !

Savoir hiérarchiser son travail, cela permet de reconnaître les choses que l’on doit faire
tout de suite, les choses que l’on pourrait faire plus tard, et les choses que l’on peut
déléguer.

Et toutes les tâches que vous pouvez déléguer, faites-le !
En faisant un point à ce sujet, vous vous rendre compte que vous réalisez un maximum de tâches qui s’écartent totalement de votre coeur de métier : la comptabilité, la communication, la facturation, le démarchage commercial …

Savoir dire STOP quand il le faut.

La clé avec le burn-out, c’est de réagir avant qu’il ne gagne trop de terrain. Pour éviter que notre travail ne tourne à l’obsession, il est donc primordial de ne pas oublier de souffler de temps en temps.

Accordez vous des pauses au cours de la journée, prévoyez des vacances longtemps à l’avance et fixez vous des limites horaires à ne pas dépasser.

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